Forrest L’onironaute

FORREST L’ONIRONAUTE

▲ Matisse

 

RAP

▲ Onironaute EP (Spotify – 2020)

▲ Single : Freestyle Kanasucre

▲ Single : (Cheminer 2019)

▲ Single : Dans son monde (2020)

▲ 4 morceaux en single pour l’été

REDES SOCIALES

histoire

J’ai commencé à écrire en 2017 lorsque j’ai quitté l’île de la Réunion pour venir faire des études en métropole, c’est à ce moment-là que j’ai découvert l’écriture. La musique en tant que telle, je l’ai découverte et je m’y suis connectée tard.
L’histoire à commencé en 2017, à la suite d’un besoin d’écrire et d’extérioriser. Mon besoin de catharsis, c’était surtout en rapport avec ma première histoire d’amour, qui était assez compliquée pour moi à l’époque, c’était la première, donc passionnel, avec le lot de douleur que ça peut comprendre quand on est inexpérimenté. Au travers de cette première histoire j’ai vécu des moments difficiles qui ont engendré un besoin de définir cette souffrance sur papier, pour pouvoir mieux la comprendre et me l’approprier, l’écriture, c’était comme un doudou. Simultanément, il y a la rencontre avec la gymnastique propre du rap, de faire des rimes, des figures de styles. Quand j’ai commencé à écouter les premier textes de rap, ça m’a tout de suite interpellé et donné envie de faire la même chose, comme certaines personnes vont regarder Messi, et vont avoir envie de reproduire avec le ballon.
Mes influences se trouvent les premiers textes de rap que j’ai écoutés, en particulier le groupe français Casseurs Flowters, duo composé d’Orelsan et de Gringe. En même temps, j’ai découvert le collectif de rappeurs français parisiens 1995 et l’Entourage et parmi eux des rappeurs assez connus sur la scène francophone comme Nekfeu, Alpha Wann, Jazzy Bazz. Eux aussi avaient une façon d’écrire très old school, à l’ancienne, très technique et que j’ai voulu imiter. Au début, j’écrivais plutôt des vers, du slam, de la poésie et je n’étais pas forcément motivé pour écrire sur une instru. Quand j’ai compris que je pouvais jumeler la technique et ce besoin de parler de ce qui n’allait pas, ça m’a tout de suite plu. J’ai commencé à écrire sur des instrumentales que je trouvais sur youtube ou que des amis beatmakers pouvaient faire pour moi. Puis j’ai fait des rencontres et de fil en aiguille j’ai avancé sur ce chemin de l’écriture. Je pense que le fait d’avoir quitté la Réunion, une île sur laquelle j’ai vécu 10 ans, et de venir m’installer en France dans une grande ville (d’abord Nantes, puis Paris) ça a beaucoup joué sur ce besoin d’écrire pour parler de la solitude. L’écriture me permettait de prendre racine. Que ce soit dans mes études, ma vie sentimentale ou familiale, que j’avais perdu pied, l’écriture me donnait de la consistance et un vrai appui.
Il y a eu toute une évolution en rapport avec la technique : je voulais prouver que je savais rapper, faire les meilleures pirouettes. Maintenant j’utilise cette technique mais elle n’est plus un but. Aujourd’hui quand je fais un morceau, j’ai envie de rester dans la démarche de défendre une idée, un message qui m’est cher, mais aussi garder mon âme d’enfant dans le fait de vouloir s’illustrer et m’amuser, je le fais car ça fait parti de moi et je ne veux surtout pas le perdre. J’ai envie de faire des morceaux qui me ressemblent.

_Forrest

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